pleurs [8]
Une détonation
le silence désarticulé
tout s’agite se brise
une piqûre dans le cœur
le souvenir est écorché
les mots se perdent
le visage du monde cimenté au mur d’enceinte
pluie de feu agitation de l’air
les mots se tordent
le verdict est dévastateur
8 commentaires:
dure réalité passée
Oui, pourtant il n'y a rien de définitif...
Ces mots sont très beaux, ils portent en eux le germe nouveau.
"Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon ;
Il nage autour de moi comme un air impalpable ;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable."
Charles Baudelaire
Raccommoder sa douleur au fil des mots
les mots se perdent
les mots se pendent
les mots apaisent
@ Gérard ...
passé-présent
@ Miche ...
Tout n'est que recommencement ... au commencement était ...
@ François ...
Je retiendrai "éternel"
;-)
@ Annick B ...
et c'est ainsi depuis un an
@ Laura-Solange ...
ils sont parfois de douces coutures
>>>>>>>>> merci beaucoup à vous tous
beaux jours à vous
assise l'air de rien
dans l'acacia du temps
un peu d'eau sur du papier
des couleurs des épines
de ronces lacérant
"el homnbre : carne y hueso."
les cerfs-volants d'Unamuno
sur le grand arbre de Guernica
sans audioguide et sans cartel
dans la froideur avec ferveur
il faut regarder longuement
corriger svp
"el hombre"
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