vendredi 24 octobre 2014

pleurs [8]







Une détonation 
                   le silence désarticulé 
                   tout s’agite se brise 

une piqûre dans le cœur 
le souvenir est écorché 
les mots se perdent 

le visage du monde cimenté au mur d’enceinte 
pluie de feu   agitation de l’air 

les mots se tordent 
le verdict est dévastateur 




8 commentaires:

Gérard a dit…

dure réalité passée

Miche a dit…

Oui, pourtant il n'y a rien de définitif...
Ces mots sont très beaux, ils portent en eux le germe nouveau.

François a dit…

"Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon ;
Il nage autour de moi comme un air impalpable ;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable."

Charles Baudelaire

Annick B a dit…

Raccommoder sa douleur au fil des mots

Laura-Solange a dit…

les mots se perdent
les mots se pendent
les mots apaisent

mémoire du silence a dit…



@ Gérard ...

passé-présent



@ Miche ...

Tout n'est que recommencement ... au commencement était ...



@ François ...

Je retiendrai "éternel"
;-)




@ Annick B ...

et c'est ainsi depuis un an



@ Laura-Solange ...

ils sont parfois de douces coutures





>>>>>>>>> merci beaucoup à vous tous
beaux jours à vous

dorio a dit…

assise l'air de rien
dans l'acacia du temps

un peu d'eau sur du papier
des couleurs des épines
de ronces lacérant
"el homnbre : carne y hueso."

les cerfs-volants d'Unamuno
sur le grand arbre de Guernica

sans audioguide et sans cartel
dans la froideur avec ferveur
il faut regarder longuement

dorio a dit…

corriger svp
"el hombre"