"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
jeudi 16 avril 2015
Ô rose
J’ai lu le mot
et l’ai mis dans mon cœur
je me suis lavée en lui
il a goutté dans mes veines
et il m’a nourrie
rivière souterraine
pépites de mot pierres précieuses
la lumière sort de l’ombre
papier cristal au regard encré
or de la sève
où l’œil se liquéfie
brisures du noir entre mes doigts
j’ai lu le mot
il était encensoir
creuset de mon histoire
fil tendu d’un cerf-volant
filet d’eau en sursis
à mes lèvres tari
ami de mes humeurs vagabondes
la rivière a fait son lit
sur ma table de chevet
un mot gorgé d’Ô rose
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7 commentaires:
Rose
en mots entre- ouverts de secrets
Rose
en boutons de promesses
Rose
Effeuillée par le vent des regrets
La poésie vous nourrit. Je vous lis régulièrement et cela me fait tant de bien, mais je ne sais pas commenter, l'anonymat me va très bien.
Je lis et je vous dis merci.
pas mots roses du tout
O se gorge rose
de vos mots Ô
@ arlette ...
Merci Arlette en réponse un caviardage :
mots secrets
promesses
Rose
effeuille le vent
@ Anonyme ...
merci.
@ Gérard ...
ni mots Sade non plus
;-)
@ O ...
je dis Ô à O
le rose-gorge
>>>>>>>>>>>> à vous tous grand merci
Poésie des profondeurs cheminant telle l'eau de la source puis éclatant à la lumière en mille facettes bleutées ;
Poésie des mots, vagabondant au fil de l'eau.
@ sido ...
Poésie de l'eau
bleutée de mots
vagabonde au fil
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