mardi 14 juillet 2015

glèbe







Fraiche l’écume 
douceur de lait 
son cœur est de lune 

visage aveugle 
parfois ouvert 
parfois fermé 

une caresse l’érode 
lui dénude le cou 

la nuit 
      le jour 
            sa force 
                   sa violence m’effraie 
                   me tire par la cheville 
                   m’enracine dans cette glèbe de lait








7 commentaires:

Gérard a dit…

do ré mi fa glèbe

mémoire du silence a dit…

Mer si la mi ré mi Mer y
;-)

Patrick Lucas a dit…

cette mousse sur la peau
qui découvre le paysage
du corps

Gérard a dit…

bravo Maria

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Ainsi s'élève, le chant de la terre.

Bel été à toi.

Roger

François a dit…

La terre, la mer, le ciel
l'homme, la femme, l'enfant

mémoire du silence a dit…

@ Patrick Lucas ...

un va et vient
sans cesse recommencé





@ Gérard ...

;-)




@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...

il s'élève jusqu'aux racines du ciel
bel été à vous aussi
merci




@ François ...

toute une vie ...