Entre deux silences
ce presque rien de la conscience
secret des interlignes
comme un souffle sur la joue
le tremblement des feuilles
ÉVANESCENCE
les mots se touchent se frôlent s'épaulent
dans l'air la trace de leurs pas
silence des jours
parfum secret des feuilles
bouche baguée oreilles cousues
langue faufilée de tous ses mots
dans la nuit secrète des alcôves
les mots tatouent l'ourlet des phrases
indélébiles ils profanent leur chair meurtrie
ABYSSAL
entre deux silences
ce presque rien de la conscience
secret des lignes
comme un bruissement de clairvoyance
7 commentaires:
Votre poésie, toujours, est d'une perception extrasensorielle.
Merci pour toujours toucher juste, le savez-vous ?
En amitié
juste la ligne, juste le fil
les mots comme un secret
votre monde sensible est beau Maria
photodilettante
elle pétrit les mots
du souvenir des
silences anciens
Ce presque rien si palpable.
J'♥♥♥
tes mots caressent en silence
@ François ...
sensorielle, cela me palit.
@ Anonyme ...
De fil en ligne
les mots secrets
sensible monde
@ Patrick Lucas ...
comme du bon pain !
@ J...
♥♥♥
@ Gérard ...
comme un souffle léger
>>>>>>>>>> à Vous tous
beaux jours
Pour François
je suis un peu dyslexique
cela me plait et non me palit
;-)
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