samedi 30 janvier 2016

entre deux silences







Entre deux silences 
ce presque rien de la conscience 
secret des interlignes 
comme un souffle sur la joue 
le tremblement des feuilles

ÉVANESCENCE 

les mots se touchent    se frôlent    s'épaulent 
dans l'air la trace de leurs pas 
silence des jours 
parfum secret des feuilles 
bouche baguée    oreilles cousues 
langue faufilée de tous ses mots

dans la nuit secrète des alcôves
les mots tatouent l'ourlet des phrases
indélébiles ils profanent leur chair meurtrie 

ABYSSAL

entre deux silences 
ce presque rien de la conscience 
secret des lignes 
comme un bruissement de clairvoyance





7 commentaires:

François a dit…

Votre poésie, toujours, est d'une perception extrasensorielle.
Merci pour toujours toucher juste, le savez-vous ?
En amitié

Anonyme a dit…

juste la ligne, juste le fil
les mots comme un secret
votre monde sensible est beau Maria
photodilettante

Patrick Lucas a dit…

elle pétrit les mots
du souvenir des
silences anciens

J... a dit…

Ce presque rien si palpable.
J'♥♥♥

Gérard a dit…

tes mots caressent en silence

mémoire du silence a dit…

@ François ...

sensorielle, cela me palit.




@ Anonyme ...

De fil en ligne
les mots secrets
sensible monde




@ Patrick Lucas ...

comme du bon pain !




@ J...

♥♥♥




@ Gérard ...

comme un souffle léger




>>>>>>>>>> à Vous tous
beaux jours

mémoire du silence a dit…

Pour François

je suis un peu dyslexique
cela me plait et non me palit
;-)