vendredi 25 mars 2016

nuit éraflée








J’ai pris la nuit et je l’ai éraflée 
          le rideau a bougé
griffures de lait dans l’épaisseur noire 
le vent a soufflé 
          les mots ont pleuré 
          salive de la page 
les pierres ont gémi en des lignes concaves












4 commentaires:

Gérard a dit…

griffures à la Pierre Soulages

J... a dit…

c'est beau, j'aime beaucoup
une poésie qui te va bien.
♥♥♥

Laura-Solange a dit…

Donner de la lumière à la nuit...

mémoire du silence a dit…

@ VOUS trois
merci tout grand


avec vos mots :

griffures
une poésie
de la lumière



beau week-end pascal