La grêle lui a fendu l’œil
sa voix se tait ombre brisée
pâleur des lassitudes
à l’horizon la limite le vertige
solitude de la rime corolle vide
en ruine plus loin le silence
coquille d’écume sur la rive
le soleil essuie sa bouche
mémoire du vent orgueil
le temps est au frisson
dans la flaque l’œil
se brise
***
Dans la nuit sourde et muette
J’entends la voix qui débloque
J’entends la voix de la Terre
Qui bout et se soulève
Les océans en rut la matière en transe
Sourde et muette
Dans la nuit qui débloque
Plus noire qu’une taupe
Plus rouge que le sang
Le sang d’encre qui coule
Sur ma page d’aveugle
Blanche comme un visage
Qui dans la nuit se meurt
***
Nuit sans langue sans oreilles
démences et trous noirs
la Terre se rebelle
et hurle en son déclin
la mer exulte en ses entrailles
Sans langue et sans oreilles
la nuit perd la raison
noire est sa pelure
rouge sa fêlure
Nuit d’encre et de sang
sous le voile sénescent
pâle est la lune
sous ma plume sanguine
maria-d
3 commentaires:
Dans la nuit sourde et muette
J’entends la voix qui débloque
J’entends la voix de la Terre
Qui bout et se soulève
Les océans en rut la matière en transe
Sourde et muette
Dans la nuit qui débloque
Plus noire qu’une taupe
Plus rouge que le sang
Le sang d’encre qui coule
Sur ma page d’aveugle
Blanche comme un visage
Qui dans la nuit se meurt
@ Dorio...
Nuit sans langue sans oreilles
démences et trous noirs
la Terre se rebelle
et hurle en son déclin
la mer exulte en ses entrailles
Sans langue et sans oreilles
la nuit perd la raison
noire est sa pelure
rouge sa fêlure
Nuit d’encre et de sang
sous le voile sénescent
pâle est la lune
sous ma plume sanguine
le beau dialogue
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