mercredi 28 juin 2017

nocturne








Lune absente
nuit silencieuse dans son drap

l'oiseau nocturne déploie son cri
                          fardé de noir
silence 

                         les rêves diluent l’absente 

au bord du temps
           elle repose




1 commentaire:

François a dit…

"Femme
Tu en as tant aimé
De ces amants-là apparus
Au crépuscule
Et que l’aube à peine levée
Effaçait l’image en même temps
Que le souvenir.
Tu en as tant aimé
De ces enfants-là partis
De l’autre côté de la mer
Et que tes bras n’entoureront plus
Comme au jour de l’enfance
Tu en as tant aimé
De ces guerriers altiers
A la moustache conquérante
Et que la mort fauchait là-bas
Comme des palombes
Tu en as tant aimé
De ces hommes-là
Dont tu léchais les blessures
Et les rêves
De ces hommes que tu cachais
Dans l’alcôve des souvenirs
Pour les dérober à la brûlure du soleil"

Barnabé Laye (Poèmes à l'absente)

http://www.barnabelaye.com/bibliographie/

Chère maria connaissez-vous ce poète béninois ?
Lisez-le vous y trouverez des résonances

Bien à vous

François