Lune absente
nuit silencieuse dans son drap
l'oiseau nocturne déploie son cri
nuit silencieuse dans son drap
l'oiseau nocturne déploie son cri
fardé de noir
silence
les
rêves diluent l’absente
au bord du temps
elle repose
au bord du temps
elle repose
1 commentaire:
"Femme
Tu en as tant aimé
De ces amants-là apparus
Au crépuscule
Et que l’aube à peine levée
Effaçait l’image en même temps
Que le souvenir.
Tu en as tant aimé
De ces enfants-là partis
De l’autre côté de la mer
Et que tes bras n’entoureront plus
Comme au jour de l’enfance
Tu en as tant aimé
De ces guerriers altiers
A la moustache conquérante
Et que la mort fauchait là-bas
Comme des palombes
Tu en as tant aimé
De ces hommes-là
Dont tu léchais les blessures
Et les rêves
De ces hommes que tu cachais
Dans l’alcôve des souvenirs
Pour les dérober à la brûlure du soleil"
Barnabé Laye (Poèmes à l'absente)
http://www.barnabelaye.com/bibliographie/
Chère maria connaissez-vous ce poète béninois ?
Lisez-le vous y trouverez des résonances
Bien à vous
François
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