" Ce qui ouvre sur la douleur n'est pas perdu. "
(Jocelyne François, Histoire de Volubilis.)
Sur la rive boivent les chevaux
l’été est de silence et de pierres chaudes
la paix est de poussière
en prière je suis au bord de la rivière
votre mort m’a prise à bras le corps
venue d’entre les pages de ce livre écrit
vous étiez venu un jour de soleil noir
avec vos mots d’éclat pour mon cœur en sursis
les chevaux sont là paisibles et solitaires
leurs crinières d’argent balaient le ciel d’orage
vous êtes là sous-jacent vos mots en bandoulière
ma gorge aux aguets de cette peur d’un autre âge
vous êtes venu là pour me redire encore
tout se lit dans le livre le brin d’herbe et l’étoile


4 commentaires:
Le brin d'herbe et l'étoile ...
Je lis ces mots et déjà je brode, je tisse, je peins des rencontres imaginaires ...
Pensées douces vers toi, Ma Maria ...
Qu'il est bon de se poser chez toi ...
Pensées belles vers toi ...
Toutes auréolées de soleil ...
ensemble ils sont deux
le soleil est lourd brûlant
et le ciel d'eau rage...
"Tout se lit dans le livre le brin d'herbe et l'étoile" que c'est beau.
Le tableau me plait beaucoup!
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