lundi 12 novembre 2018

rêve étrange







Eau d’encre bleue
rêve de lune ensommeillée
là-bas   la lumière
là-bas   l’ombre en poussière
le vent souffle les braises
loin si loin
l’écume
un cyclone
tout disparait en un éclair 
faune    flore   la mère avec l’enfant
bouches ouvertes    ventres ronds
les corps gisent sous l’écaille
rêve étrange d’encre bleue 




2 commentaires:

François a dit…

"S'enfouir à la campagne, serait-ce ignorer le bonheur?
Dans ma chaumière, devant mon ruisseau à l'eau bleue,
Perdu entre pins et bambous, à moi le vent, à moi la lune"

Chong Kug-in (1401-1481)
Sang ch'un kok (Hymne au Printemps)

Merciel a dit…

Tout est déjà passé, parfois j'ai la sensation claire de me trouver ici et ailleurs au même temps et de cet ailleurs dans l'univers je me vois et je regarde aussi l'histoire humaine de loin comme si tout s'était déjà passé dans l'espace et dans le temps, le temps d'un réspire, un instant... Et pourtant ça me donne du courage et un sentiment puissant de liberté et le défi est encore plus de saisir ce qui est, toute la beauté qu'il y a, de faire de chaque instant un moment que je sais ne sera pas "perdu" seulement si j'aurai su le donner à l'Amour ! Un point serré, un bouton de douceur infinie qui change tout. Y demeurer, Lui parler, Le réconnaitre, L'aimer, n'avoir que Lui pour Ami et Le sentir grandir jusqu'à vivre à deux et à se sentir près de Lui partout comme le petit enfant de la Sirie chez le bureau du médecin. Quelle douceur... Je me sens encore là avec lui !!!