" Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire.
" ~ Andrée Chedid
lundi 12 novembre 2018
rêve étrange
Eau d’encre bleue rêve de lune ensommeillée là-bas la lumière là-bas l’ombre en poussière le vent souffle les braises loin si loin l’écume un cyclone tout disparait en un éclair faune flore la mère avec l’enfant bouches ouvertes ventres ronds les corps gisent sous l’écaille rêve étrange d’encre bleue
2 commentaires:
François
a dit…
"S'enfouir à la campagne, serait-ce ignorer le bonheur? Dans ma chaumière, devant mon ruisseau à l'eau bleue, Perdu entre pins et bambous, à moi le vent, à moi la lune"
Chong Kug-in (1401-1481) Sang ch'un kok (Hymne au Printemps)
Tout est déjà passé, parfois j'ai la sensation claire de me trouver ici et ailleurs au même temps et de cet ailleurs dans l'univers je me vois et je regarde aussi l'histoire humaine de loin comme si tout s'était déjà passé dans l'espace et dans le temps, le temps d'un réspire, un instant... Et pourtant ça me donne du courage et un sentiment puissant de liberté et le défi est encore plus de saisir ce qui est, toute la beauté qu'il y a, de faire de chaque instant un moment que je sais ne sera pas "perdu" seulement si j'aurai su le donner à l'Amour ! Un point serré, un bouton de douceur infinie qui change tout. Y demeurer, Lui parler, Le réconnaitre, L'aimer, n'avoir que Lui pour Ami et Le sentir grandir jusqu'à vivre à deux et à se sentir près de Lui partout comme le petit enfant de la Sirie chez le bureau du médecin. Quelle douceur... Je me sens encore là avec lui !!!
2 commentaires:
"S'enfouir à la campagne, serait-ce ignorer le bonheur?
Dans ma chaumière, devant mon ruisseau à l'eau bleue,
Perdu entre pins et bambous, à moi le vent, à moi la lune"
Chong Kug-in (1401-1481)
Sang ch'un kok (Hymne au Printemps)
Tout est déjà passé, parfois j'ai la sensation claire de me trouver ici et ailleurs au même temps et de cet ailleurs dans l'univers je me vois et je regarde aussi l'histoire humaine de loin comme si tout s'était déjà passé dans l'espace et dans le temps, le temps d'un réspire, un instant... Et pourtant ça me donne du courage et un sentiment puissant de liberté et le défi est encore plus de saisir ce qui est, toute la beauté qu'il y a, de faire de chaque instant un moment que je sais ne sera pas "perdu" seulement si j'aurai su le donner à l'Amour ! Un point serré, un bouton de douceur infinie qui change tout. Y demeurer, Lui parler, Le réconnaitre, L'aimer, n'avoir que Lui pour Ami et Le sentir grandir jusqu'à vivre à deux et à se sentir près de Lui partout comme le petit enfant de la Sirie chez le bureau du médecin. Quelle douceur... Je me sens encore là avec lui !!!
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