vendredi 25 janvier 2019

que cherche-t-il qu’il n’ait déjà ?







Il cherche sans fin cette chose enfouie en lui et qu’il ne voit pas, ou ne veut pas voir. 

Il dit qu'il est bien temps de faire place aux ombres sans blason. Ces ombres que nous sommes et ces heures sans ombre, augure sans rancœur pour que s’ouvre le chemin qui conduit vers les songes. 

Rien ne vient, le reste, le rien, l'absence, même pas une carence, un poids sur le chemin, désert, lui seul, un petit point dans le matin, une poussière à l’horizon, à peine une escarbille, à peine un son de presque rien. 

Il a le temps, le temps de l’attente et de l'antan. Le temps de l’entente, alors il attend et il entend passer le temps. 

Il attend, il entend, il est content et il construit ce presque rien avec du rien. Il se retourne de temps en temps. Pour le désir et l'espérance il a le temps, il a le temps. 

L’air l’étreint, et rien ne vient, son pied engourdi dans l’âpreté du monde, il chavire.

Il respire, se frictionne de terre et saute sur un pied de rocher en rocher, de silence en silence, pour que de l’ombre naisse l’attente d’un autre jour. 









2 commentaires:

Kaïkan a dit…

J'aime ces mots, ce Rien ...
Et puis, j'aime Ferré aussi ...
Rien, il n'y a plus rien ...
Une des chansons ui me colle à la peau ...
Tendrement vers toi, Ma Maria ...
Riches de ce Rien ...

Kaïkan a dit…

Pour toi, pour nous ...
https://youtu.be/cVvDjJ9EtPQ