mardi 3 mars 2020

Ô







Ô, les greniers aux sources du silence. Là-bas, au bout du fleuve, un brin d’herbe, une pierre. Pierre après pierre le château monte et l'aigle voit. Ô, les greniers d'avoine. Là-bas, sur des buvards des femmes courent sans bras, le soleil est en larmes. Ô, les greniers de silence.




4 commentaires:

Kaïkan a dit…

Elles viendront les femmes, même sans bras, riches de leur coeur et auréolées de silence ....
Elles viendront, faibles et fortes à la fois ....
Ne sens-tu pas, Ma Maria, poindre de nouveaux membres ?

michel. a dit…

Ô, les greniers comblés ...

mémoire du silence a dit…

@ Kaïkan ...

Oui chère Kaïkan, je les sens bien ces ailes du désir, poindre là entre les deux omoplates ...

je t'embrasse
et un cadeau




@ michel. ...

Et vous avez mille fois raison cher Michel, d'abord ce fut ceci :

Ô les greniers comblés
aux sources silencieuses
là-bas au bout du grand fleuve
un brin d’herbe une pierre
pierre après pierre
le château monte
et l'aigle voit

Ô les greniers comblés
d'avoine foisonnante

ICI


Puis réécrit ainsi :

Ô, les greniers comblés aux sources silencieuses. Là-bas, au bout du fleuve, un brin d’herbe, une pierre. Pierre après pierre le château monte et l'aigle voit. Ô, les greniers comblés d'avoine foisonnante. Là-bas, sur des buvards des femmes courent sans bras, le soleil est en larmes. Ô, les greniers comblés barbouillés de silence.


Et finalement celà :

Ô, les greniers aux sources du silence. Là-bas, au bout du fleuve, un brin d’herbe, une pierre. Pierre après pierre le château monte et l'aigle voit. Ô, les greniers d'avoine. Là-bas, sur des buvards des femmes courent sans bras, le soleil est en larmes. Ô, les greniers de silence.


et pour finir vous dire qu'en vérité ces mots je vous les dois ;-)

merci :-)

Kaïkan a dit…

Oh oui, Ma Maria :-))
Ce cadeau le sied .... il m' accompagne comme un leitmotiv ....
Merci, Hermana de corazon <3