avec Jean-Jacques Dorio
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| aquarelle : JJDorio / couleurs de l'invisible |
COULEURS DE L’INVISIBLE
L’art ne reproduit pas le visible.
Il rend visible.
Paul Klee
Pour « reprendre la main » sur ce tableautin, qui fut exécuté « le temps d’un soupir », et qui fuit à présent, tel un témoin sourd et muet, il faut se rendre invisible.
Une manière de mettre en question, l’affirmation maintes fois reproduite, du peintre-poète-musicien et théoricien du Bauhaus, citée en entrée.
Il faut, à jeun de préférence, et avec une infinie patience, se transformer en sable, afin de recueillir les vagues, leur écume, leur musique, le bruit du mouvement qui efface, notre plus grande certitude, l’illusion de saisir par nos sens paresseux, le monde qui nous entoure.
Se laisser aller aux couleurs de l’invisible.
02 09 2018
***
Ce clair-obscur
comme un déploiement
de couleurs en mouvement
flux et reflux
d’une force contrastant
sur l’échelle de l’invisible
une impression reçue sur la voie
de l’inaudible
vision philosophique de formes abstraites
schématiques couleurs
de l’invisible
Maria-D
23 05 2020
***
Dans ce monde aquarelle
Naît un cheval à bascule
Sur son dos les cornes d’un bélier
Le bonheur est dans l’image
Pour les enfants pas sages
Qui dans les couleurs de l’invisible
Inventent des histoires illisibles
Insaisissables dans leur essence
Pour qui ne sait pas regarder
Naît un cheval à bascule
Sur son dos les cornes d’un bélier
Le bonheur est dans l’image
Pour les enfants pas sages
Qui dans les couleurs de l’invisible
Inventent des histoires illisibles
Insaisissables dans leur essence
Pour qui ne sait pas regarder
J...
♥♥♥
24 mai 2020
***
couleur de l'invisible
le matin au sortir de la nuit
quand le vide nous happe
entrer alors en méditant
ne plus être regardant
les couleurs s'échappent
viennent à nous
c'est le tableau
qui nous regarde
on ne sait pas
ce qu'il dit
peut-être
une question
qui sait ?
c'est le mystère
de l'invisible
le matin au sortir de la nuit
quand le vide nous happe
entrer alors en méditant
ne plus être regardant
les couleurs s'échappent
viennent à nous
c'est le tableau
qui nous regarde
on ne sait pas
ce qu'il dit
peut-être
une question
qui sait ?
c'est le mystère
de l'invisible
24 mai 2020
***
l'invisible quand il touche
à l'intouchable
a, de l'enclos des brumes,
des rires de silex
24 mai 2020
***
" Voir. La vision n’est pas un certain mode de la pensée ou présence à soi : c’est le moyen qui m’est donné d’être absent de moi-même, d’assister du dedans à la fission de l’Être, au terme de laquelle je me ferme sur moi."
Merleau-Ponty / L’Œil et l’Esprit/ folio essais ... p.81
***
"L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible".
- Bonjour les interprétations !
Il rend visible quoi l’art ?
- Eh ! bien, l’invisible Banane !
- Banane, elle comprend toujours pas.
Surtout qu’elle a toujours lu Homère et Borges…
les yeux fermés.
24 mai 2020
***
percevoir l'invisible
état de l'Être
miroir du "voyant-visible"
essence et existence
d'un univers onirique
Maria-D
24 mai 2020
vous qui passez par ici
observez l'aquarelle et si le cœur vous le dit
à vos plumes pour un poème qui s’intitulerait
à vos plumes pour un poème qui s’intitulerait
"COULEURS DE L'INVISIBLE"
8 commentaires:
Dans ce monde aquarelle
Naît un cheval à bascule
Sur son dos les cornes d’un bélier
Le bonheur est dans l’image
Pour les enfants pas sages
Qui dans les couleurs de l’invisible
Inventent des histoires illisibles
Insaisissables dans leur essence
Pour qui ne sait pas regarder
♥♥♥
Je pense que la semaine prochaine, je n'aurai guère de temps. Je verrai. En attendant, bon dimanche et merci. Je souhaite à vous tous une bonne continuation. ♥.
couleur de l'invisible
le matin au sortir de la nuit
quand le vide nous happe
entrer alors en méditant
ne plus être regardant
les couleurs s'échapent
viennent à nous
c'est le tabeau
qui nous regarde
on ne sait pas
ce qu'il dit
peut-être
une question
qui sait?
c'est le mystère
de l'invisible
A vous deux
" J’ai dit l’art est un jeu solitaire.
C’est un jeu merveilleux, sincère et excitant.
C’est un message à soi-même.
Pur comme un cristal, parce que totalement vécu.
Il est le temps que nous rêvons.
Les images nourries par la solitude me sont rendues par le miroir qui les avait absorbées .
C’est ainsi que commence le jeu.
La feuille devient la mer, les mots, les lignes et les taches, et je regarde émerveillé la ville engloutie quand la vague rompt la surface de l’eau.
Tout est comme poème, comme une musique, comme un tableau.
Départ pour un voyage sans destination.
Ce que je sème, ce que je façonne, c’est mon monde.
Qu’il y entre celui à qui cela plaît.
Il va continuer là où je me suis arrêté.
Mon œuvre, comme toutes les œuvres, n’est jamais terminée.
Elle sera terminée par celui qui la regarde.
Puis un deuxième, un troisième, tous ceux qui vont venir après lui, continueront le même jeu ".
Slavko KOPAC (catalogue de l'exposition Ass. pour la promotion des Arts à l'Hôtel de ville de Paris Salle St Jean du 18 avril au 12 juillet 1996)
l'invisible quand il touche
à l'intouchable
a, de l'enclos des brumes,
des rires de silex
Que de fois ai-je lu, rapportée innocemment ou par ceux qui veulent trop en imposer,
cette célèbre phrase :
"L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible".
-Bonjour les interprétations !
Il rend visible quoi l’art ?
-Eh ! bien, l’invisible Banane !
-Banane, elle comprend toujours pas.
Surtout qu’elle a toujours lu Homère et Borges…
les yeux fermés.
L’œuvre d’art étend notre perception du monde au-delà de nous-même. C’est en cela qu’il rend le monde visible. Je veux pour exemples les marines de Monet, la montagne Sainte Victoire de Cézanne, les montres molles de Dali, la pipe de Magritte, la femme oiseau de Miro, les soleils de Vincent, et que sais-je encore … l’artiste nous montre par son œuvre une autre façon de voir le monde… le percevoir et le sentir de l’intérieur…
"La musique, les états de félicité, la mythologie, les visages travaillés par le temps, certains crépuscules et certains lieux veulent nous dire quelque chose, ou nous l’ont dit, et nous n’aurions pas dû le laisser perdre, ou sont sur le point de le dire ; cette imminence d’une révélation, qui ne se produit pas, est peut-être le fait esthétique."
Jorge Luis Borges / Autres Inquisitions... 1950
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