lundi 6 juillet 2020

griffures







Au fond de ma gorge 
des mots griffés par les épines 

traces moins douloureuses que le silence 

il suffit de s’éloigner du bord de l’ombre 
pour dire la beauté d’une larme en fleur 

cœur en arrêt 
épiant ce que le jour vole à la nuit 



***



pour Estourelle ... en partage
autour d'une bière allemande




4 commentaires:

Den a dit…

Egratignure
dans sa bulle éraillure
p'tite enluminure !

mémoire du silence a dit…

@ Den...

merci pour vos mots
et bienvenue ici

estourelle a dit…

Les gens ils conviendrait
de ne les connaître que disponibles
à certaines heures pâles de la nuit
près d'une machine à sous
avec des problèmes d'hommes
simplement
des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre
en regardant loin
derrière la glace du comptoir
et l'on se dit qu'il est bien tard!
...
Richard! ça va!

mémoire du silence a dit…

Oh merci merci !!!
J'AIME !!! J'AIME
J'avais 17-18 ans
et ce vinyle je l'écoutais en boucle
avec celui d'Avec le Temps ... et je me disais :
"je ne pourrais pas vivre avec quelqu'un qui n'aime pas Ferré"
Et je vis depuis longtemps avec quelqu'un qui est un inconditionnel de Ferré.
Ferré fait partie de Lui, de Moi ... Ferré est inépuisable, toujours quelque chose à découvrir en lui ... Ferré nous rassemble, il est notre "ciment".

J'aime à penser que quelque part quelqu'un aussi ressent cette chose là.
Et, je me dis que nous sommes nombreux à ressentir cela, alors le monde n'est pas perdu.

je t'embrasse Estourelle