vendredi 4 décembre 2020

le doute est grand


 

La joie cachée au fond des yeux. Le sommeil nait des étoiles. La vie est fidèle au temps venu sous les arbres. Le doute est grand, précieux. 
 
A la bouche une pointe assassine. 
 
Le temps en suspens, les regards sont de douceur, la main se tend, le baiser est sur le sable. Une voie claire ouvre le ciel. 
 
L’or effleure les pierres. Le chant du monde enlace la joie, caresse le cœur de l’enfant sauvage. La vie est de fortune en cette clarté promise. 
 
Beauté en fleur dans la bouche orpheline. 
 
L’enfant est retrouvé, sa vie n’est plus errante. Il croise ses doigts sur ses anciennes blessures, son cœur s’embrase, à sa bouche la gravure. 
 
Le temps lui appartient, un rayon d’or glisse à son cou, il chante et se souvient le rocher du pardon. Il écarte les épines, et boit le suc de l’absolution. 
 
Sa bouche cœur de rose est couleur de vermeil. 
 
Le rêve attire les mots, la beauté panse le temps. Sur le bras du couchant l’enfant pose son nom. Il déplie le mystère, laisse fuir ses peurs. Dans sa main une fleur née d’entre les pleurs. 
 
Son cœur est en chemin vers la grande lueur.


 

 

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