dimanche 6 décembre 2020

le rêve étreint le jour venu

 
 
 
 
 Sur les cailloux la bouche est dure, le regard d’ébène. Le jour est long et d’images noires. L’âme est joyeuse, elle ouvre ses yeux et éclaire le jour d'une vie nouvelle. 
 
L’air est léger, un jour nouveau sur le sentier. 
 
Le ciel transpire, le bleu exhale. Entre les cils une chaude lumière. Le cœur respire. Le temps présent chante louange, la joie du ciel. 
 
Dans l’escalier des rires éclatent. Le rêve étreint le jour venu. Beauté du monde, le cœur de l’homme est dans la main, la bouche ouverte, le corps offert. Eucharistie. 
 
Le grain abonde, les fleurs, les fruits alloués aux évidences. 
 
Étreintes neuves sur les cailloux, le bleu du ciel, le poids de l’air, le rire du ciel. L’eau et le lait apaisent la soif. L’âme est lumière. Le cœur amour. 
 
 
 
 
 

3 commentaires:

Miche a dit…

Comme c'est beau... comme le chant d'une source
Dans un écrin de verdure...
Merci

Anonyme a dit…

Je suis en accord avec Miche, c'est très beau.
Cette sensibilité, cette musique qui n'en finit pas de chanter.

Bien à vous Maria.

mémoire du silence a dit…

@ Miche...

"C'est un coin de verdure où chante une rivière"




@ Anonyme ...

"De la musique avant toute chose ..."

Bien à vous cher Anonyme