Paysage vide
espace béant
les serments sont de cendre
le mensonge a son double
le bruit est en morceaux
la chair est un dédale parsemé d’aiguillons
la vie un long silence
le cœur en diagonale converse avec le temps
dentelles sur les lèvres
les yeux en océan
perles d’eau simplicité du mot
l’enfance est sur un pied
les rires sont dépités
doigts de laine
écheveaux du poème
l’écriture est amère
les points sont les derniers
ils hurlent à poing levé
des cris déchirent le ciel
les cœurs montent au soleil
et tranchent la pierre froide
la misère dans les plis
cette rouille des esprits
dans cette grande écorchure
les bouches mordent les cœurs
le monde est en guenilles
il a les traits tirés
et l’œil noir de la peur
il faut des cœurs enfants
des bouches bouton de rose
des yeux couleur du temps
pour que la sève inonde
ce paysage en feu
2 commentaires:
Une pelure aux ombres griffées.
J'aime beaucoup.
♥♥♥
Et viendra d'autres espoirs , d'autres rêves
afin que rejaillisse la mémoire transfigurée
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