samedi 17 novembre 2018

mon oiseau bleu







Triste monde, les gens ne s’expriment plus que par tweets. Ils me débectent les tweeteurs qui ont un avis sur tout et surtout n’importe quoi, et n’écrivent rien sinon leurs vérités sans qu’on ne leur demande rien … pauvre petit merle bleu que ne te font dire tous ces passériformes siffleurs et persiffleurs. Toi qui en d'autres temps avec Cendrars sifflait si beau en perles d’eau. 



" Mon oiseau bleu a le ventre tout bleu 
Sa tête est d'un vert mordoré 
Il a une tache noire sous la gorge 
Ses ailes sont bleues avec des touffes de petites plumes jaune doré 
Au bout de la queue il y a des traces de vermillon 
Son dos est zébré de noir et de vert 
Il a le bec noir les pattes incarnat et deux petits yeux de jais 
Il adore faire trempette se nourrit de bananes et pousse un petit cri qui ressemble au sifflement d'un tout petit jet de vapeur 
On le nomme le septicolore  "


Blaise Cendrars / Feuilles de route (1947)




***



 "Elégant et merveilleux"
avec les Enfantastiques  ICI
  
 



2 commentaires:

Merciel a dit…

C'est la joie !!! Je ne fais que sourire, dedans tout est beau et coloré, une fête douce, tellement,,, je sens la paix, la caresse se répandre, m'envahir... C'est encore l'unité qui se manifeste... Encore une fois Ça me dépasse car tout arrive en partage et mon cœur est heureux comme un oiseau qui a retrouvé son ciel !!!! Quelle merveille !!!! Oui !!!!! Urrá!!!! Merci à la Vie...

Merciel a dit…

Chère Maria, oui malheureusement, c'est triste de constater tout ça! Basterebbe poco, il serait assez d'accepter de se connaître soi-même chacun en profondeur pour savoir voir et comprendre qu'en vérité dans le miroir il n'y a que nous-même...Au fond il suffit un peu de courage, d'humilité, d'amour et de foi ... mais les hommes doivent encore arriver à sentir le sens véritable de la relation avec Dieu, de faire encore et encore l'expérience de la merveille qui peut naître en cultivant le jardin intérieur. Oui, c'est tellement triste ce monde, ingiusto e crudele. In fondo non ci sono vie di mezzo: o c'é la lealtá, l'amore, l'onestá oppure c'é l'affermazione cieca delle paure dell'ego umano, il giudizio, la crudeltá, la totale superficialitá... Basta un nulla per invertite la veritá.. Nous sommes tous entourés par cette réalité tissue de mensonge et de masques...
J'essaie de rester fidèle á l'amour même si parfois ça m'arrive de réagir, puis je sens que je dois faire attention car au fond le plus important c'est de rester avec, de cultiver la caresse qui nous protège, et avec elle, le seul chant qu'elle connaît et reconnaît... Je t'embrasse ma chère amie.