


Écrire
un poème
dans la maison de ses parents
dans sa ville natale
au bord de la mer
où Pessoa était content
écrire
dans une enfance tranquille
sans maladies sans punitions
écrire
penché sur le mur
regarder passer les voyageurs
et suivre la route à l’intérieur du royaume
écrire
et voir l’homme en noir
disparaitre derrière le virage
de la route
écrire
et se souvenir des paroles
de l’homme en noir :
" ne fixe pas la route ; suis–la "
écrire
le poème
et suivre la route
quitter sa ville natale
au bord de la mer
écrire
oui... écrire
fatigué mais déterminé
et descendre les marches
vers la lumière liquide du fleuve gelé
sous le clair de lune
(écrit en juin 2018 après la lecture de "Le Pèlerin" de Fernando Pessoa)
6 commentaires:
Ecrivivre!
Beau poème!
J'aime bien.
Il est léger et il fait sens.
Bon dimanche.
En fait, après relecture,
pas si léger que ça mais vraiment agréable.
"Je est un autre"
@ vous
merci à vous trois pour vos mots et votre beau ressenti.
Le Pèlerin de Passoa, un petit conte lumineux,une quête, un voyage initiatique qui conduit le narrateur à l’amour et fait de lui un autre. C'est magnifique.
A lire absolument.
merci à vous trois que vos jours soient lumineux.
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