lundi 4 mai 2020

le cœur en vrac







Combat des images 
le froid gèle les mots 
pelure fragile des os 
le reste est naufrage 

Cri strident de l’oiseau 
brûlure des jours heureux 
soleil aux yeux fiévreux 
supplication des eaux 

Ne rien savoir des jeux d’enfants 
mots dérisoires rien d’inquiétant 

suivre la route aux quatre chansons 
le cœur en vrac      mots polissons 










6 commentaires:

pierre.b a dit…

Il n'y a pas de passants qui passent..pas d'autos qui se déplacent..sur la route on déambule comme un promeneur ivre pour ne pas se faire face...chacun son espace..chacun à sa place..

Les coiffures sont en bataille...on a les racines apparentes et les pieds sur terre...on vit à l'envers des journées d'hier..on compte ses pas et son temps par crainte des représailles...

C'est le temps des sans contacts et des jours désemplis...on fait tout à distance...les paiements...les gestes tendres..le travail...on essaie de se rappeler ce qu'était la vraie vie...on ne veut plus de ce monde en pagaille...

Je rêve de liberté...avec pour seule frontière l'horizon qui se dérobe en marchant...de plages que la mer découvre et que le temps fait frissonner..de marchés en plein air avec ses étals de couleurs et de reflets d'argent..de spectacles et de concerts qui nous font vibrer..

Je veux pouvoir écrire sur des pages tendres qui gardent l'empreinte de l'été...chanter sur les ailes des toits et les faire s'envoler..inventer des histoires à rêver debout et même des baisers..donner à l'avenir une chance de se réinventer...

pierre.b

mémoire du silence a dit…

Oh ! Pierre comme je suis heureuse de te revoir par ici, ta douceur et tes ... ta poésie, tes mots tendres... merci, merci...

vois-tu pour moi le pire du sans contact, ce sont les gestes tendres ... les gestes tendres sans contact... quelle hérésie...

amitié vers toi :-) prends bien soin de toi

Bourrache a dit…

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(Oh ... Pierre ... quel bonheur de te lire à nouveau ! ...)
-

mémoire du silence a dit…

Avec les mots de Pierre :


Il y a l’ivresse pour faire face...

Les racines à l'envers par crainte des représailles... sans contacts tendres… la vraie vie en pagaille...

Je rêve d’horizon... de plages et de frissons... de couleurs des spectacles… de concerts pour vibrer…

Je veux écrire l'empreinte de l'été... chanter… inventer… rêver de baisers…



à toi Bourrache ...

pierre.b a dit…

Je suis très heureux de venir chez toi Maria et cela me fait plaisir que Bourrache soit passée aussi...Prenez soin de vous..
Je vous embrasse
pierre

Bourrache a dit…

En écho...

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Il y a la route ivre, les pieds à l'envers, ses pas, son temps ... jours en pagaille.

Liberté, horizon, mer..

Frissonner de couleurs, vibrer, écrire les ailes, rêver...

Debout, des histoires à se réinventer.
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Voilà.. (clin d'oeil et sourire à Vous)