Le ciel dérobé
porte ouverte au bleu
le temps est compté
Secondes perdues
dans les rues de la ville
trottoirs masqués
La faim immense
joie sensible en chemin
le cœur éclaté
Aux lèvres du ciel
le temps des dérobades
bouches surfilées
Œil dans la main
du ciel au cœur aride
le temps est un cri
Sur l’autre rive
tissu d’une évidence
l’œil est humide
Tout recommence
le cœur à la dérive
la bouche ouverte
Au sentier tracé
il enchante le monde
d’une vie oubliée
Silence trouvé
sous un ruban de moire
l’œil en attente
2 commentaires:
illustrations et haïkus - beautés en répons
Merci Brigitte.
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