Cœur dormant de rive en rive
étoile filante
au cœur des nuages
cœur éraflé d'un sourire
et des larmes du temps
dos tatoué des marques de l'histoire
souvenirs et mémoire
eaux perdues os rongés
cœur déficient accroché aux rêves d'une nuit blanche
dans l'intranquillité d'une chambre aux dents vertes
la mort rôde et monte les marches à pas de velours
rive du temps
eaux sans retour
cœur agité sur la crête des vagues
le vent est un serpent il glisse sur la rampe
efface les traces d'un passage lointain
la mer est essoufflée et se perd dans l'ombre
à l'horizon pointe la barque menant vers le repos
***
Con dientes verdes,
à l'horizon le cuivre,
et pour toujours la poésie :
partons en barque sur la mer,
Maria Madeleine, Marie Jacobée Marie Salomé et Sarah,
pour passer la nuit aux étoiles,
malgré tout, malgré tout.

3 commentaires:
la mort rode mais l'intranquillité maintient la vie
Con dientes verdes,
à l'horizon le cuivre,
et pour toujours la poésie :
partons en barque sur la mer,
Maria Madeleine, Marie Jacobée Marie Salomé et Sarah,
pour passer la nuit aux étoiles,
malgré tout, malgré tout.
@ Brigetoun ...
... et là est l'essentiel ...
@ michel ...
merci
" La poésie y aurait gagné
si lui, nul autre, n'avait été une huppe
au-dessus de la béance du gouffre. Il a peut-être dit :
si j'avais été autre que moi,
je serais devenu moi, encore une fois."
M. Darwich / Le lanceur de dés / Acte Sud ...p.69
>>>>> à vous deux grand merci
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