Fuir
sans regrets
et sans suite
réveiller le temps
éveiller les cœurs
suivre le vent
boire le sable
au matin dans l’ombre
du soir et des orages
dans le pli de la peau
les ourlets de l’enfance
dire le temps qui reste
la main qui assiste
les rires de l’eau
courant sur le sable
les grains du poème
oiseaux blessés
cœurs congédiés
dans la paume de la main
les senteurs de l’enfance
et les peurs en tricot
les coutures du sable
sur la plage en allée
et les doigts rapiécés
de nos errances démaillées
sans retour et sans suite
un grand silence viendra
si no es cierto
bien se encuentra


2 commentaires:
bien se encuentra - si
entonces esta muy bien
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