Dans sa poche trouée
quelques poèmes se bousculent
mots d’hier et d’aujourd’hui
d’ici et d’autre part
mots d’ombre et de lumière
de la vie que l’on boit
que l’on perd
sa main se glisse
prend un mot le broie
il éclate rouge cri de peur
goût de sang dans la bouche
acide est la fleur
sur le bord du tissu
ses yeux se ferment
elle se concentre écrit la phrase
hésite et puis s’élance en un souffle
mots de prière et de raison
sa peur engrange la soif d’apprendre
sans nulle trêve
7 commentaires:
Une aventure vers l'absolu.
N'ayez cesse d'écrire chère Maria, vos poches trouées libèrent des pépites.
Une fois le cri du mot écrit
le sang séché sur la page
une sorte de paix
s'écoule
Écrire, écrire encore car dans écrire il y a un cri. Amitiés.
écrire même parfois du silence ou du blanc en creux dans la tête
petit à petit la feuille blanche se remplit
On sent là ton amour pour Rimbaud
"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !"
J'♥♥♥ beaucoup
@ François ...
N'ayez crainte pour l'heure c'est ainsi
@ Laura- Solange ...
Une paix inexplicable ;-)
@ Ariaga ...
cri et rire
les deux sont fondamentaux
n'est-ce-pas
@ Estourelle ...
comme un baiser apaisant l'âme
@ Gérard Méry ...
point par point le fil se trame
;-)
@ J...
On ne peut rien te cacher
I♥♥♥you
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