samedi 8 février 2014

poesía pura








les peintures sont de Pedro Figari  ICI

3 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Yo no le canto a la luna
porque alumbra y nada mas,
le canto porque ella sabe
de mi largo caminar.

Ay lunita tucumana
tamborcito calchaquí,
compañera de los gauchos
en las sendas de Tafí.

Perdida en las cerrazones
quien sabe vidita
por donde andaré
mas, cuando salga la luna,
cantaré, cantaré.
A mi Tucumán querido
cantaré, cantaré, cantaré.

Con esperanza o con pena
en los campos de Acheral
yo he visto a la luna buena
besando el cañaveral.

En algo nos parecemos
luna de la soledad:
yo voy andando y cantando
que es mi modo de alumbrar.

mémoire du silence a dit…

Une traduction :

Je ne chante pas seulement à la lune
parce qu’elle éclaire
Je chante pour elle
parce qu’elle connait mon long chemin.

Petite lune de Tucuman
tamborcito calchaquí
compagne des gauchos
sur les chemins de Tafi

Perdu dans les montagnes
qui sait par où j’irai ?
mais quand la lune sortira
je chanterai
pour mon Tucuman aimé
je chanterai

En quelque sorte on se ressemble
lune de la solitude
je vais marchant et chantant
c’est ma manière à moi d’éclairer.

Frederique a dit…

Ton choix, ce samedi, de Atahualpa Yupanqui m'évoque tant ! Je l'écoute encore, bien sûr. Il restitue la mémoire d'ami(e)s, aujourd'hui, disparu(e)s.