mardi 14 octobre 2014

pleurs [3]







Le signe est dans la main 
une marque   une prémonition

               tout est à venir 
               calculé 
               attendu

dans le fleuve de l’intime 
               une supposition 
               un doute glisse sur la rive 
               bouscule les certitudes 
               explose les coutures 

déchirures   pleurs   grand vide   trou noir

               amnésie

soleil rouge 
une grande respiration à l’aube du grand jour

les oiseaux retrouvés 
rêves gravés dans le ciel 
                     diaphane

                     rivières du possible




6 commentaires:

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Une lueur d'espoir dans ce beau texte, un peu sombre, mais l'essentiel est d'y croire.

Belle soirée.

Roger

arlette a dit…

Pelote embrouillée de fils inconnus
Idées en chamade

Ariaga a dit…

la poésie, telle que tu la pratique, se glisse dans les plis des mots. C'est beau.

Gérard a dit…

il est bon de se rappeler de son amnésie

mémoire du silence a dit…

@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...

"L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable."




@ arlettart …

Ecrire pour tirer le fil de l'imbroglio




@ Ariaga …

Entre les plis, un coeur en désordre... alors, poétiser pour y mettre de l'ordre
merci Ariaga pour vos mots



@ Gérard …

Gai retour Gérard, je vois que tu n'as rien perdu de ton esprit...




>>>>>>>> beaux jours à vous

dorio a dit…

C'est du chaos que naît le caillou
C'est du tohubohu
que l'on porte en soi

Végétal Animal Minéral

Avec la main humaine
Qui de traces en traces
Nous métamorphose