limbes
Je suis dans le jour qui nait
mon corps se souvient le soupir
noir désir la nuit éreintée
mon regard se perd dans les limbes
le vert à perdre haleine
la fibre végétale
le mot d’argile au revers du rêve
et sur la ligne du jour
la lumière
seule
une
7 commentaires:
Et ce dessin superbe venu raviver la petite flamme du souvenir.
Je ne sais les mots d'argile...si malléables sous votre plume, ils semblent épouser vos rêves.
Beauté au bout de vos doigts.
une
sombre
lumière veille
Racines profondes et riches de l'éclat des pousses qui tendent vers l'espoir
@ Maïté/Aliénor ...
"Dieu prit sa plus molle argile
Et son plus pur kaolin,
Et fit un bijou fragile,
Mystérieux et câlin."
V. Hugo
@ François ...
"Il fit le doigt de la femme,
Chef-d'oeuvre auguste et charmant,
Ce doigt fait pour toucher l'âme
Et montrer le firmament."
V. Hugo
@ Patrick Lucas ...
"Il mit dans ce doigt le reste
De la lueur qu'il venait
D'employer au front céleste
De l'heure où l'aurore naît."
@ arlettart ...
" Il y mit l'ombre du voile,
Le tremblement du berceau,
Quelque chose de l'étoile,
Quelque chose de l'oiseau."
V. Hugo
Quelle belle manière de répondre aux commentaires ...
Oui, Ariaga, les quatre premières strophes du poème "Les doigts de la femme " de Hugo s'imposaient comme réponse à ces quatre commentaires... et ce qui est merveilleux et qui m'est venu de suite à l'esprit c'est que ces commentaires sont arrivés dans l'ordre ....
On peut parler là d'une belle concordance ...
merci et à bientôt
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