mercredi 10 juin 2015

« quelque chose a eu lieu »







Je feuillette le livre 
                 son visage de feuilles 

                            son corps 

                 son âme de vent 

                            son cœur 

la gaité de son encre 
fumée volage des mots 

ce goût d’adolescence 
et d’enfance vive  retrouvée 

cornée   la page se souvient 
                  la première phrase : 

« quelque chose a eu lieu »

le sommeil 
cette inquiétude d’or liée au raisonnable 




4 commentaires:

François a dit…

Cet inconnu en soi, invisible et impalpable, qui éblouit dans son silence.

Annick B a dit…

Quand les mots ne suffisent plus
feuilleter ses souvenirs
et se rappeler que quelque chose a eu lieu

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Complémentarité de la couleur est des mots suffisent ici, à faire advenir la poésie.
Belle fin de semaine en amitié.

Roger

mémoire du silence a dit…

@ vous ... avec vos mots

Cet impalpable silence
quand les mots suffisent
à faire advenir la poésie.


merci