Face sur le fil
Illustre
face, illustre, et tout te chante et t’accompagne, un infini sur l’eau,
des ratures dans l’air, ô temps suspendu et tout trouve face, face
illustre, en toi, tout te résonne et les champs et les monts, vallons et
terres arides, un soleil, la soif et l’orage, attendus, illustre,
illustre, et sans mesure. Des dents
en sacrifice, les oreilles grondent, du temps, de la tourmente et le repos cherché, cherché. Plus rien ne le trouve sur les hauteurs le souffle tient et les nuages, les nuages se donnent et tout te compose, un élan, un sursaut, un coup au sort, et la soif et le vent aux dents, sacrifiés, pour tout,
en haut, tout en haut construire, une tourmente, un volant. Une évidence : le haut te tient, la chance est présente, en haut, en haut, le souffle te tient, et tu reprends et tu contemples, chose claire et œil caché souffle tenu et corde tendue, tu tiens sur le silence, tu tournes à chaque obstacle,
en sacrifice, les oreilles grondent, du temps, de la tourmente et le repos cherché, cherché. Plus rien ne le trouve sur les hauteurs le souffle tient et les nuages, les nuages se donnent et tout te compose, un élan, un sursaut, un coup au sort, et la soif et le vent aux dents, sacrifiés, pour tout,
en haut, tout en haut construire, une tourmente, un volant. Une évidence : le haut te tient, la chance est présente, en haut, en haut, le souffle te tient, et tu reprends et tu contemples, chose claire et œil caché souffle tenu et corde tendue, tu tiens sur le silence, tu tournes à chaque obstacle,
la mémoire cachée, tout travaille encore, cœur élevé, cœur oublié, tu sèmes et tu possèdes, grains levés, courbes serrées et, vibre, vibre, la voix sans âge, cœur oublié et trop tenu, tu serres, tu tiens et tu contemples, au devant loin tu les projettes, du dehors et du dedans, les oreilles
et le cœur, encore, encore plus haut, plus loin, moins court, tout est tendu toujours plus loin, toujours plus long, au calme revenu. Au bouclier tu tiens, tu es armé et du vent amer t’éloignes, infiniment seul, infiniment juste et tu tiens au plus loin les cordes et les fils, ils sont aux grands chevaux,
ils sont aux avoines perdues et déplacées, tirées. Sur ce fil tout sèchera, la nouaison, le repli, les ardeurs bien simplement, bien calmement tout sourira et tout te donnera, aux seuls, aux grands, aux plus hauts. Les grands airs, les folies, le sel jeté, la table ouverte, l’âme au violon, le monde.
En quête, y viens-tu, y cours-tu, chaise posée, table tournée, au bord de la fenêtre, le soleil est croisé, il tourne et tient la tête, le fil, la corde, tout ce qui se tait, tout ce qui alarme, tout à tout posé et rendu du plus loin au plus haut, en cœurs défaits, en lits ouverts, en ombres perdues. Les murs oubliés.
Il y a sur ce bord une clarté qui vient, il y a au dehors de la chaleur et tout inquiète et tout promet, les jeux, les rires, le champ clos, un ombre porte, un désir vient, il faut, il faut et tenir et servir et bien protéger, les choses et les gens. Fil tenu, corde tendue, tu te penches et tout commence.
Le souffle te tient la vie, en haut, en bas, les griffes et les coups, le mal et sa torture, tu tiens, tu viens, tu cherches et bientôt tu trouves, soleil croisé, cœur déposé, rien au devant, tout en hauteur, tout est monté et tout se tient, le vent, le calme, on oublie l’amertume, soleil croisé, cœur oublié,
soleil venu, lien arraché, bandeau fermé, silence clos, tu te repères et tu cherches, bientôt tu trouves, en avant, en avant, le ciel est haut, la route est large. Sur le souffle posé, tout tendu, il a trouvé des certitudes, cœurs oubliés, soleil croisé, la vie est courte et au présent, songes clairs et liens défaits.
Tu choisis ta clef et ton ouverture, dents sacrifiées, abandonner pour tout saisir et tout entendre, illustre, illustre, face, je suis au dépôt, en départ, sous ton soleil je t’ai croisée.
Michel Chalandon / poésie plus loin, ailleurs
ô temps
de la tourmente
la chance est le souffle
cœur sans âge devant les oreilles
seul
loin
sur ce fil
l'âme au bord de la corde
plus loin
une clarté inquiète
les rires
un désir et tout commence
Le souffle
les griffes
le mal
soleil croisé
cœur monté
on oublie le soleil
silence croisé
songes défaits
clef pour tout saisir
Chante
Violon
Vibre, corde tendue
Aux fils des grands chevaux
Tout entendre
Un souffle, une clarté
Soleil sans mesure
Infiniment juste
Tu te penches...
Bernard
Terres
sur les hauteurs
Un sursaut
Silence
La nouaison donnera le sel
la vie
sur les hauteurs
Un sursaut
Silence
La nouaison donnera le sel
la vie
J♥♥♥
L'eau trouve la soif
Soleil sans mesure
nuages sacrifiés
Construire le souffle
mémoire vibre
Quête inquiète
tout torture
Viens devant
calme l'amertume
Cœur posé
la vie est présent
Clef pour tout départ
Soleil sans mesure
nuages sacrifiés
Construire le souffle
mémoire vibre
Quête inquiète
tout torture
Viens devant
calme l'amertume
Cœur posé
la vie est présent
Clef pour tout départ
Bourrache
En toi …
Un soleil sans mesure
Les oreilles grondent
Une évidence
Et tu contemples
Le silence
Le sel jeté
La table ouverte …
Une clarté qui vient
Le ciel est haut
Ta clef
Pour tout saisir
Et tout entendre
Un soleil sans mesure
Les oreilles grondent
Une évidence
Et tu contemples
Le silence
Le sel jeté
La table ouverte …
Une clarté qui vient
Le ciel est haut
Ta clef
Pour tout saisir
Et tout entendre
Le repos souffle les nuages
chose claire
grains levés
le cœur du vent
tout simplement
je t'ai croisée
chose claire
grains levés
le cœur du vent
tout simplement
je t'ai croisée
O
tout te chante et t'accompagne
tout trouve face en toi
tout te résonne
tout te compose
tout est tendu toujours plus loin
tout inquiète
tout promet
tout commence
tout se tient
tout tendu
silence clos
Laura-Solange
En toi
en sacrifice
tu tiens sur ce fil
plus haut, une clarté, un désir
et tout commence
le souffle, la vie
tu viens
en silence
je t'ai croisée
en sacrifice
tu tiens sur ce fil
plus haut, une clarté, un désir
et tout commence
le souffle, la vie
tu viens
en silence
je t'ai croisée
Annick B
Un infini toi résonne sans mesure
sacrifice, tourmente
le repos cherché tient le silence encore plus haut
sur ce fil, tout sourira
les folies perdues, cœur oublié
la vie souffle des certitudes
sacrifice, tourmente
le repos cherché tient le silence encore plus haut
sur ce fil, tout sourira
les folies perdues, cœur oublié
la vie souffle des certitudes
De.Ridi
Tout
t'accompagne
rien
rien
au sort
œil caché
courbes serrées du dehors
Au bouclier tout sèchera
cours-tu
en cœurs défaits
les griffes sacrifiées
Illustre face
en cœurs défaits
les griffes sacrifiées
Illustre face
Alister
Sur le fil.
Des dents,
et du temps cherché.
Construire:
œil caché,oreilles tirées,
sur ce fil,murs oubliés.
Le souffle tient,tiens,tu viens.
Et,tout tient en avant,en avant.
Souffle tendu,la vie est courte.
Je suis en départ,je t’ai croisé.
Des dents,
et du temps cherché.
Construire:
œil caché,oreilles tirées,
sur ce fil,murs oubliés.
Le souffle tient,tiens,tu viens.
Et,tout tient en avant,en avant.
Souffle tendu,la vie est courte.
Je suis en départ,je t’ai croisé.
frqx
10 commentaires:
Chante
Violon
Vibre, corde tendue
Aux fils des grands chevaux
Tout entendre
Un souffle, une clarté
Soleil sans mesure
Infiniment juste
Tu te penches...
Terres
sur les hauteurs
Un sursaut
Silence
La nouaison donnera le sel
la vie
-
L'eau trouve la soif
Soleil sans mesure
nuages sacrifiés
Construire le souffle
mémoire vibre
Quête inquiète
tout torture
Viens devant
calme l'amertume
Cœur posé
la vie est présent
Clef pour tout départ
-
En toi …
Un soleil sans mesure
Les oreilles grondent
Une évidence
Et tu contemples
Le silence
Le sel jeté
La table ouverte …
Une clarté qui vient
Le ciel est haut
Ta clef
Pour tout saisir
Et tout entendre
Le repos souffle les nuages
chose claire
grains levés
le coeur du vent
tout simplement
je t'ai croisée
ô temps
tout te chante et t'accompagne
tout trouve face en toi
tout te résonne
tout te compose
tout est tendu toujours plus loin
tout inquiète
tout promet
tout commence
tout se tient
tout tendu
silence clos
En toi
en sacrifice
tu tiens sur ce fil
plus haut, une clarté, un désir
et tout commence
le souffle, la vie
tu viens
en silence
je t'ai croisée
Un infini toi résonne sans mesure
sacrifice, tourmente
le repos cherché tient le silence encore plus haut
sur ce fil, tout sourira
les folies perdues, coeur oublié
la vie souffle des certitudes
Tout
t'accompagne
rien
au sort
oeil caché
courbes serrées du dehors
Au bouclier tout sèchera
cours-tu
en coeurs défaits
les griffes sacrifiées
Illustre face
Sur le fil.
Des dents,
et du temps cherché.
Construire:
œil caché,oreilles tirées,
sur ce fil,murs oubliés.
Le souffle tient,tiens,tu viens.
Et,tout tient en avant,en avant.
Souffle tendu,la vie est courte.
Je suis en départ,je t’ai croisé.
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