samedi 8 août 2015

caviardage 4


sur un texte de Michel Chalandon
à vous de jouer ...





Face sur le fil

Illustre face, illustre, et tout te chante et t’accompagne, un infini sur l’eau, des ratures dans l’air, ô temps suspendu et tout trouve face, face illustre, en toi, tout te résonne et les champs et les monts, vallons et terres arides, un soleil, la soif et l’orage, attendus, illustre, illustre, et sans mesure. Des dents

en sacrifice, les oreilles grondent, du temps, de la tourmente et le repos cherché, cherché. Plus rien ne le trouve sur les hauteurs le souffle tient et les nuages, les nuages se donnent et tout te compose, un élan, un sursaut, un coup au sort, et la soif et le vent aux dents, sacrifiés, pour tout,

en haut, tout en haut construire, une tourmente, un volant. Une évidence : le haut te tient, la chance est présente, en haut, en haut, le souffle te tient, et tu reprends et tu contemples, chose claire et œil caché souffle tenu et corde tendue, tu tiens sur le silence, tu tournes à chaque obstacle, 

la mémoire cachée, tout travaille encore, cœur élevé, cœur oublié, tu sèmes et tu possèdes, grains levés, courbes serrées et, vibre, vibre, la voix sans âge, cœur oublié et trop tenu, tu serres, tu tiens et tu contemples, au devant loin tu les projettes, du dehors et du dedans, les oreilles  

et le cœur, encore, encore plus haut, plus loin, moins court, tout est tendu toujours plus loin, toujours plus long, au calme revenu. Au bouclier tu tiens, tu es armé et du vent amer t’éloignes, infiniment seul, infiniment juste et tu tiens au plus loin les cordes et les fils, ils sont aux grands chevaux, 

ils sont aux avoines perdues et déplacées, tirées. Sur ce fil tout sèchera, la nouaison, le repli, les ardeurs bien simplement, bien calmement tout sourira et tout te donnera, aux seuls, aux grands, aux plus hauts. Les grands airs, les folies, le sel jeté, la table ouverte, l’âme au violon, le monde. 

En quête, y viens-tu, y cours-tu, chaise posée, table tournée, au bord de la fenêtre, le soleil est croisé, il tourne et tient la tête, le fil, la corde, tout ce qui se tait, tout ce qui alarme, tout à tout posé et rendu du plus loin au plus haut, en cœurs défaits, en lits ouverts, en ombres perdues. Les murs oubliés. 

Il y a sur ce bord une clarté qui vient, il y a au dehors de la chaleur et tout inquiète et tout promet, les jeux, les rires, le champ clos, un ombre porte, un désir vient, il faut, il faut et tenir et servir et bien protéger, les choses et les gens. Fil tenu, corde tendue, tu te penches et tout commence.  

Le souffle te tient la vie, en haut, en bas, les griffes et les coups, le mal et sa torture, tu tiens, tu viens, tu cherches et bientôt tu trouves, soleil croisé, cœur déposé, rien au devant, tout en hauteur, tout est monté et tout se tient, le vent, le calme, on oublie l’amertume, soleil croisé, cœur oublié, 

soleil venu, lien arraché, bandeau fermé, silence clos, tu te repères et tu cherches, bientôt tu trouves, en avant, en avant, le ciel est haut, la route est large. Sur le souffle posé, tout tendu, il a trouvé des certitudes, cœurs oubliés, soleil croisé, la vie est courte et au présent, songes clairs et liens défaits

Tu choisis ta clef et ton ouverture, dents sacrifiées, abandonner pour tout saisir et tout entendre, illustre, illustre, face, je suis au dépôt, en départ, sous ton soleil je t’ai croisée. 


Michel Chalandon / poésie plus loin, ailleurs








ô temps
de la tourmente


la chance est le souffle
 
cœur sans âge    devant les oreilles

seul
loin
sur ce fil


l'âme au bord de la corde
                 plus loin
une clarté inquiète
les rires
un désir         et tout commence


Le souffle
les griffes
le mal
                 soleil croisé
                 cœur monté
on oublie le soleil


silence croisé
songes défaits


clef pour tout saisir









                                          Chante 
                                          Violon 
                                          Vibre, corde tendue 

                                          Aux fils des grands chevaux 


                                          Tout entendre 

                                          Un souffle, une clarté 

                                          Soleil sans mesure 

                                          Infiniment juste 


                                          Tu te penches...



                                                                Bernard








Terres
sur les hauteurs

Un sursaut

Silence

La nouaison donnera le sel
la vie


  J♥♥♥








 L'eau trouve la soif

Soleil sans mesure
nuages sacrifiés

Construire le souffle
mémoire vibre

Quête inquiète
tout torture

Viens devant
calme l'amertume

Cœur posé
la vie est présent

Clef pour tout départ


Bourrache








En toi …
Un soleil sans mesure

Les oreilles grondent
Une évidence

Et tu contemples
Le silence

Le sel jeté
La table ouverte …

Une clarté qui vient
Le ciel est haut

Ta clef
Pour tout saisir
Et tout entendre










 Le repos souffle les nuages

chose claire
grains levés

le cœur du vent

tout simplement
je t'ai croisée


O









                                   ô temps

                                   tout te chante et t'accompagne
                                   tout trouve face en toi
                                   tout te résonne
                                   tout te compose
                                   tout est tendu toujours plus loin
                                   tout inquiète
                                   tout promet
                                   tout commence
                                   tout se tient
                                   tout tendu

                                   silence clos



                                                               Laura-Solange









 En toi
en sacrifice
tu tiens sur ce fil
plus haut, une clarté, un désir
et tout commence
le souffle, la vie
tu viens
en silence
je t'ai croisée


Annick B








 Un infini toi résonne sans mesure
sacrifice, tourmente
le repos cherché tient le silence encore plus haut
sur ce fil, tout sourira
les folies perdues, cœur oublié
la vie souffle des certitudes


De.Ridi







  
Tout
t'accompagne


rien

 
au sort
œil caché

courbes serrées du dehors


Au bouclier tout sèchera

 
cours-tu
en c
œurs défaits
les griffes sacrifiées



Illustre face


Alister








Sur le fil.

Des dents,
et du temps cherché.

Construire:
œil caché,oreilles tirées,
sur ce fil,murs oubliés.

Le souffle tient,tiens,tu viens.
Et,tout tient en avant,en avant.

Souffle tendu,la vie est courte.
Je suis en départ,je t’ai croisé. 


 frqx





10 commentaires:

Bernard a dit…

Chante
Violon
Vibre, corde tendue

Aux fils des grands chevaux


Tout entendre

Un souffle, une clarté

Soleil sans mesure

Infiniment juste


Tu te penches...

J♥♥♥ a dit…

Terres
sur les hauteurs

Un sursaut

Silence

La nouaison donnera le sel
la vie

Bourrache a dit…

-
L'eau trouve la soif

Soleil sans mesure
nuages sacrifiés

Construire le souffle
mémoire vibre

Quête inquiète
tout torture

Viens devant
calme l'amertume

Cœur posé
la vie est présent

Clef pour tout départ
-

Merciel a dit…

En toi …
Un soleil sans mesure

Les oreilles grondent
Une évidence

Et tu contemples
Le silence

Le sel jeté
La table ouverte …

Une clarté qui vient
Le ciel est haut

Ta clef
Pour tout saisir
Et tout entendre

O a dit…

Le repos souffle les nuages

chose claire
grains levés

le coeur du vent

tout simplement
je t'ai croisée

Laura-Solange a dit…

ô temps

tout te chante et t'accompagne
tout trouve face en toi
tout te résonne
tout te compose
tout est tendu toujours plus loin
tout inquiète
tout promet
tout commence
tout se tient
tout tendu

silence clos

Annick B a dit…

En toi
en sacrifice
tu tiens sur ce fil
plus haut, une clarté, un désir
et tout commence
le souffle, la vie
tu viens
en silence
je t'ai croisée

De.Ridi a dit…

Un infini toi résonne sans mesure
sacrifice, tourmente
le repos cherché tient le silence encore plus haut
sur ce fil, tout sourira
les folies perdues, coeur oublié
la vie souffle des certitudes

Alister a dit…

Tout
t'accompagne


rien


au sort
oeil caché

courbes serrées du dehors


Au bouclier tout sèchera

cours-tu
en coeurs défaits
les griffes sacrifiées



Illustre face

Frqx a dit…

Sur le fil.

Des dents,
et du temps cherché.

Construire:
œil caché,oreilles tirées,
sur ce fil,murs oubliés.

Le souffle tient,tiens,tu viens.
Et,tout tient en avant,en avant.

Souffle tendu,la vie est courte.
Je suis en départ,je t’ai croisé.