Cœur en bouche dans la nuit de la toile
la blessure est cousue de fil d'or et de sang
je souffle et je vais sur un tissu virginal
ses couleurs sont la vie qui me touche dedans
linceul qui me panse et sang du picador
ce voile qui s'éventre comme une traîne de mariée
entre deux la griffure d'une aiguille de papier
je sens la morsure de l'ange qui se lamente
la vie est une fille aux mains immaculées
une feuille de l'arbre une plume envolée
une couture qui unit les peuples déchirés
l'or est sous la terre il scintille dans l'ombre
l'amour est à prendre dans les jardins en pleurs
l'ange qui se lamente a rapiécé les fleurs
6 commentaires:
Sans jamais désespérer ..l'or des fils de" soi" est inépuisable
Amicalement Arlette
Il y eut le Grand Rêve, quête inachevée
Il en reste une douce lamentation
saurons nous un jour comprendre
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Avec tendresse :
https://www.youtube.com/watch?v=PD3y_2d3gVM
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@ vous quatre grand merci
un jour l'on comprendra
"les rêves qui ont des ailes"
et l'or du fil de "soi"
amitié belle vers vous
Te lire est toujours un pur moment de poésie et un retour à l'essentiel.
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