Tu comptes les rochers
et tu reviens au calme
disposé - souverain
au soleil
avec des histoires d’oiseaux
de figures sous les eaux
une lueur d’espoir
et le souvenir des étoiles
tu souffles le sable
il heurte ta peau
les vagues
comme des draps
splendidement retenus
au fond du jour
entends-tu ce qui vient
ces gouttes d’eau dans le soleil
la morsure des pierres
dans la marge le combat
de ces choses imagées
aux couleurs délavées
aux traces disparues
sous l’or du soleil
un fil
un aplomb
un câble à l’horizon
la vie recommencée
un pied posé
un autre pied
la rive
appelle le jour
le jour appelle
le beau – le calme
sur la peau
3 commentaires:
que l'appel soit entendu
FAIRE LA PEAU AU TEXTE
Je n’hésite jamais plus quand j’écris ainsi j’ai hésité naguère et même parfois raturé Je ne savais pas alors me préparer Être prêt à accueillir les lignes de mots qui composent les poèmes de nos vies Je n’hésite jamais mais ma page - cette page-là par exemple – peut demander pour s’écrire un temps très long Je la quitte des yeux Regarde sans le voir le paysage - une torchère, de petits bateaux et leurs sillons dans la passe maritime sous le Fort-de-Bouc – Et aussi pour faire peau neuve - ou peut-être plus simplement faire la peau au texte – Je laisse là ce frêle essai à reprendre un jour… ou à laisser en friches
merci infiniment à vous deux
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