" Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire. " ~ Andrée Chedid
samedi 14 juin 2014
il se forme en résonance [3]
Il saute dans la boue
crie de joie rit au ciel
la vie est là entre ses doigts
flaques d’eau divin miroir
toutes ces choses matinales
le chant du coq frise son ouïe
sage est l’enfant au cri de joie
le cœur comblé le cœur heureux
coquilles d’été dans la mémoire
la boue est douce le ciel est clair
larmes de l’enfance en pleine errance
la peau se gerce fin des vacances
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6 commentaires:
Une crise de jouvence, une très belle résonance en formation comme les gouttes de printemps et d'espérance de votre dessin.
Merci Maria pour ce cri de joie.
Maria, bonjour
C'est fou le talent que tu as pour marier les mots, pour varier les expressions, pour créer des vers à l'intérieur de ta prose, pour susciter les interrogations,
bref pour faire rêver.
On lit et on relit et on ne se lasse pas.
Bravo.
Renaud
Du aber, Göttlicher, du, bis zuletzt noch Ertöner,
da ihn der Schwarm der verschmähten Mänaden befiel,
hast ihr Geschrei übertönt mit Ordnung, du Schöner,
aus den Zerstörenden stieg dein erbauendes Spiel.
Keine war da, dass sie Haupt dir und Leier zerstör.
Wie sie auch rangen und rasten, und alle die scharfen
Steine, die sie nach deinem Herzen warfen,
wurden zu Sanftem an dir und begabt mit Gehör.
Schließlich zerschlugen sie dich, von der Rache gehetzt,
wahrend dein Klang noch in Löwen und Felsen verweilte
und in den Bäumen und Vögeln. Dort singst du noch jetzt.
O du verlorener Gott! Du unendliche Spur!
Nur weil dich reißend zuletzt die Feindschaft
verteilte, sind wir die Hörenden jetzt und ein Mund der Natur.
Rainer Maria Rilke, zwischen dem 2. und 5.2.1922, Chateau de Muzot
@ François ...
Jouvence
Printemps
Espérance
une belle jeunesse François, merci ;-)
@ Renaud ...
Merci beaucoup, je me sens rosir....;-)
@ Bernard...
Une traduction Bernard, stp, une traduction... et parle moi de la beauté des choses .... ;-)
Pour la traduction >>> page 15 et 16
http://www.robert-maillard.com/rilke/index.html?page=14
Et puis pour rester oiseau:
"
Le cri de l'oiseau, comme il nous saisit...
Un cri, n'importe quel, une fois fait.
Mais les enfants qui s'amusent dehors
poussent des cris déjà loin du vrai cri.
Crient le hasard. Dans les interstices
de cet espace-ci du monde (où le cri préservé
de l'oiseau passe ainsi que les hommes en rêve)
ils enfoncent les coins de leurs piailleries.
Hélas! où sommes-nous? Toujours encor plus libres,
tels des cerfs-volants arrachés de leur fil,
nous nous ruons à mi-hauteur, frangés de boue,
déchirés par le vent. — Ordonne les crieurs,
toi, dieu du Chant! qu'ils se réveillent en bruissant,
tel le courant porteur de la tête et de la lyre.
traduit par Armel Guerne.
Je pense avoir déniché l'oiseau
il va me falloir le contacter maintenant et l'apprivoiser...
me voila oiseleuse ... mais je ne lui tendrai pas de piège...
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